mardi 27 décembre 2011

L’électronique pour garantir la fiabilité des élections au Bénin

L’électronique pour garantir la fiabilité des élections au Bénin ?



Pour garantir la transparence des élections, ce ne sont pas les propositions qui manquent. La Cour constitutionnelle, garante de la fiabilité des élections au Bénin a sa petite idée sur la question. Lors de son dernier séminaire d’évaluation des élections présidentielle et législatives de 2011 qui s’est tenu à Agouè du 18 au 23 décembre 2011, la Cour constitutionnelle a mis sur la table ses propositions.


Mais celle qui aura le plus retenu l’attention est le vote électronique. Un vote certes déjà expérimenté en occident mais révolutionnaire en Afrique subsaharienne et préconisé par les sept sages. Ceci, pour non seulement favoriser la rapidité dans la proclamation des résultats des élections par l’utilisation de nouveaux moyens techniques, mais aussi pour couper court aux diverses spéculations et détendre le climat social, tout en garantissant la fiabilité des résultats. Tout cela est bien beau.
Accomplir son vote, avoir les résultats fiables quelques heures après ! Le rêve est permis. C’est d’ailleurs, le début de toute réalisation. Et, rien ne dit que ce qui est possible sous d’autres cieux, ne peut pas l’être au Bénin si la volonté politique y est. Seulement, si le vote électronique est synonyme de célérité dans les résultats, il va s’en dire qu’il nécessite un minimum de conditions. 


Ainsi, ce système de vote au Bénin voudra dire que les problèmes d’énergie, de connexion, et de moyens informatiques et logistiques sont résolus. Certains diront qu’à l’état actuel de notre développement technique et économique, cela relève de l’utopie ! Et même si, ce n’est pas encore la mer à boire, les Béninois devront se réveiller tôt pour atteindre le noble objectif fixé par la Cour constitutionnelle. Autant dire que demain n’est pas la veille. L’expérience de la Lépi est encore vive dans les mémoires. Alors, oui au vote électronique mais allons à notre rythme au risque de passer à côté de l’essentiel.


Angelo DOSSOUMOU S.
Journal FRATERNITE  27/12/11

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